Comment s’appelle l’addiction au football ? Comme on peut devenir accro à certaines choses, on peut devenir accro au football, à l’effort…Dérive connu depuis les années 1970, l’addiction au sport peut entraîner des comportements étranges. Le sport va devenir l’objet central de la vie du sportif atteint au point d’être obsessionnel. Explications
En 1976 William Glasser a été le premier à mettre en lumière le concept d’addiction positive concept qui démontrait une dépendance ayant des conséquences bénéfiques. Il fait cette découverte après avoir étudié des marathoniens et découvert une poursuite de l’activité physique malgré un état de fatigue et de routine. Il découvre alors la pathologie de l’addiction du sportif
Comment s’appelle l’addiction au football
Son nom : la Bigorexie
Le sport entraîne une libération d’endorphines, source d’un bien-être physique. Leur similitude biochimique avec des produits tels que la morphine, déclenchent le désir de rechercher sans cesse cette sensation agréable, jusqu’à une tendance compulsive.
Cependant toutes les personnes pratiquant un sport de manière intensive sont soumises à l’action de ces endorphines mais tout le monde ne devient pas addict. L’autre origine de cette bigorexie est psychologique. Les personnes qui pratiquent le sport de manière addictive, pourraient agir ainsi pour augmenter leur estime d’elles-mêmes. Les sportifs atteints peuvent aussi en arriver à cette addiction parce qu’ils comblent un vide affectif par la pratique sportive. Certains sportifs compulsifs ont une vision esthétique d’eux-mêmes très pessimiste et cherchent à modifier leur apparence corporelle. Angoissés par le jugement négatif qu’ils portent sur leur corps, ou par celui qu’ils imaginent porté sur eux par leur entourage.
Sa vie va finir par tourner uniquement autour du sport. Par exemple, les loisirs deviennent quasiment uniquement tournés vers la pratique sportive, et l’entraînement devient un vrai rituel.
Tout le temps est organisé autour du sport, tout passe après le sport, même pour un non professionnel qui planifie ses autres activités de manière à libérer du temps pour son entraînement. Pratiquer son sport devient une obsession qui prend toute la place, qui envahit sa vie.
Si ce tableau existe chez les non professionnels du sport, il est présent, semble-t-il, chez environ un tiers des sportifs professionnels. Pendant leur carrière sportive, cette dépendance au sport peut ne pas être très visible car elle semble naturelle. C’est à la fin de cette carrière que l’on perçoit souvent le problème. En effet, près d’un tiers des sportifs de haut niveau est contraint de subir une cure de désintoxication après l’arrêt de leur pratique sportive.
Cependant cette tendance amène souvent du positif. Outre la sensation de bien être que procure le sport la pratique intensive peut jouer le rôle d’un anesthésiant émotionnel. Elle peut bloquer d’importantes douleurs psychiques. Ainsi, certaines dépressions sont-elles contenues, masquées par cette pratique sportive. D’autre part, un nombre non négligeable des « bigorexiques » a en fait remplacé une addiction plus grave (substance psychogène, alcool, etc.) par l’addiction au sport, ce qui est un moindre mal.
Vous savez désormais comment s’appelle l’addiction au football. Cette addiction explique notamment en grande partie les compensations que trouvent certains anciens professionnels après leur carrière. Enchainer sur d’autres sports, dépression, drogues, prise excessive de poids…Le sport peut être addictif. Mais cette addiction entraîne des conséquences mesurées et non mortelles alors à choisir piquez-vous au foot !